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picpech
6 novembre 2011

J.P.C. Atelier écriture 05/11/2011

             ATELIER ECRITURE Y.A.A. -  SAMEDI 05 / 11 / 2011  -   M.P.T . LAGRAND

 

 

1/- Ecrire 5 mots caractérisant mon état inter-rieur :

 

--   CHAUD  --  PLUIE  --  ETONNE  --  DETENDU  --  A L’ECOUTE  --

 

2/- Une dizaine de lignes à la 3eme personne, disant l’inventaire de mon itinéraire de ce matin.

 

Chaud, il a trop chaud, toute une nuit à se faire suer au cœur de ses insomnies. A l’écoute de cette pluie, de ce vent qui soulève les tuiles du toit, et qui retombent en rafales …

 Clac – clac – clac – clac – clac………………….. clac – clac – clac – clac – clac

Il faudrait dormir, puisque demain matin, il a un impératif, un rendez-vous. Il risque de décevoir s’il n’est pas performant !

Vers six heures, enfin détendu, il s’endort…

Etonné, il regarde son réveil :  9 heures !!!   -   Vite  -  -  -   mais qu’il fait chaud déjà.

 

 3/- Choisir un mot  (CHAUD ) et l’intégrer à la manière d’un refrain.  … Travail sur le matériau sonore.

 

 Titre :  Ecrire à froid

 

Chaud,  j’ai trop chaud.

Chaud,  toute une nuit à me faire suer.

Au plus chaud, au cœur de mes insomnies j’écoute cette pluie.

Au plus chaud, dans le brasier de mes insomnies j’écoute ce vent qui fait claquer les tuiles du toit…      

clac – clac – clac – clac – clac………………….. clac – clac – clac – clac – clac

J’ai trop chaud, mais il faudrait dormir.

J’ai trop chaud et demain matin je dois être en forme pour l’atelier d’écriture.

 

J’ai chaud et je suis en retard.  J’arrive à la Maison Pour Tous et … … il fait chaud !!

–    Pour moi, il fait vraiment trop chaud.   -  

Etonné, puis enfin détendu, enfin à l’écoute, je profite alors de la chaleur de ce groupe, qui  me rafraîchit l’esprit, sinon le corps.

 

 -=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

 

 

4/- A partir de la joie couturière d’un lieu de son enfance, écrire-décrire un endroit où se sont tricotés-détricotés…des-cris-des-rires, des choses simples-fortes-importantes … (+  trois phrases impératives en italique).

 

ROUEN, 1957.  De lourds navires à quai oppressent nos poitrines.

Ciel gris normand.

Seine grise, cœur gris, moral gris, âme grise.

Quais interminables, peuplés de multitudes grises, coques anonymes invitant à d’autres horizons plus colorés.

 

J’ai 15 ans.

 

Premier embarquement, marine marchande………               Voyages

                                                                             Aventures

                                                                             Liberté

                                                                                                                                                              Promesses des lumières d’une autre vie espérée déjà.

 

Partis de Paris, mon corps, mon moi, et mon âme sous les bras, nous avons cheminé de l’écorce à la nuit…La carapace de mon arbre généalogique, me conduit à l’opacité des solitudes extrêmes.

 

Embarquer, trouver le bateau perdu au bout de ces quais insondables.

Partir et surtout ne plus revenir   -   JAMAIS   -     Désir d’exil déjà !

Fuir la  grisaille d’une vie pressentie commune !  fade !  convenue !

 Peut-on à quinze ans réécrire son futur ? Peut-on redéfinir son destin ? Etant dans la position d’être ignorant d’un alphabet qui me séparera et me liera au monde ?

 Au bout du quai, le cargo, enfin. Perçant les brumes un pâle rayon de désigne à mes espérances.

 

Adieu enfance, bonjour la vie.

 

 

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

 

 

Don des titres                        COQUES ANONYMES

                        PART…IR

                        AU BOUT DU QUAI, LE CARGO

                        PASSAGE A L’ACTE, RETOUR VERS LE FUTUR

                        EMMENEZ MOI AU BOUT DE LA TERRE

                        QUAI DES BRUMES

                        EMBARQUEMENT  DEBARQUEMENT !

 

                        Et : LE VENT SIFFLE DANS LA RUE DU QUAI

 

Merci pour la contrepèterie, mais notez quand même que :

 

 Bien que parti en bateau, je suis quand même arrivé…

                        à pied…,   par la chine !!!

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