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picpech
8 juillet 2012

Style : excès d'if

Atelier d'écriture du 30 juin 2012, Lagrand. Deuxième partie.

 

Consigne : Ecrire chacun des phrases courtes de situations improbables, ou impossibles, ou non désirées, ou incongrues, ou... vous voyez ce que cela suppose.

Mélanger ces phrases dans un tas commun au centre de la table. Tirer chacun deux phrases.

En lire une seule. Ecrire à partir de cette phrase en développant un style d'expression.

Au bout d'un temps certain ou d'un temps incertain déclenché par l'arbitre du match des critures, lire la seconde phrase et poursuivre le texte en intégrant ce second item dans le récit...

Mais avant, pour commencer par mon égocentricité électrique, mes phrases que j'ai écrit tout seul :

  • Imaginez un monde, sans gueule de bois, sans langue de bois

  • Que deviendraient les nuages, sans les rois-mages 

  • Le sous-bois s'éteint, si l'oiseau se tait

  • Il était une foi, Jésus sans sa croix

 

La première phrase tirée (sans jeu de mots) : Imaginez une France où les députés siégeraient nus.

La seconde : Quel est le sens du courant ? (mais au début je ne le savais pas)

!

~¨~

 

Style : excès d'if

(à lire à haute voix du haut d'un “if ?”)

Tatatata tatam. Chers téléspectateurs, bonjour !

Aujourd'hui a eu lieu l'érection de la présidence de l'assemblée nationaze.

Après la victoire de la couille gauche alliée au prépuce vert et au frein rouge, l'union de la gaule proposait quatre cons-qui-datent :

  • Ségolène Royal a été disqualifiée malgré un tour de poitrine idéal pour donner la tétée à tous les Français,

  • Eva Joly a jouit malgré sa couche d'ozone qui fuit mais n'a pas réussi à con-vaincre,

  • Jean-Pierre Jouyet a joué à touche-pipi cependant il n'a arrosé qu'un tout petit quart de l'assemblée,

  • Nicolas Hulot a été élu car il a enculé tous les députés dépités de n'avoir pas son culot.

Désormais quand Hulot bandera, l'assemblée sera à genoux dans l'esprit de l'union nationale pour résoudre la crise que traversent les hémorroïdes des Françaises et des Français.

Après une si belle érection, le président François Olé-olé a déclaré qu'il valait mieux traire Willie Brant que bander pour Trierweiller.

Autres actes alités de l'Eve aux lucioles économiques à lutiner, muse de la transition écologique appelée avidement à vider tous les nœuds de droite comme de gauche, les cons aux logis ne font pas de politique, c'est bien cornu, et il faudra bien tous nous y mettre un jour, ah ! tenir la bougie jusqu'à l'orgasme bio renouvelable, modèle de société s'opposant au modèle sot de l'exploitation impérialiste par les crocs des nantis de l'or noir laissant des traces de pneus dans les draps, salopards de la planète. Ainsi hier, le cours de la bourse a débordé dans le lit de la corbeille et a taché les draps d'une jolie carte géographique indiquant l'Eden du paradis perdu des bonobos, des beaux nénés et des beaux zizis. Heureux présage d'une croissance à la vigueur retrouvée, disent nos ex-pères, pour relancer l'économie du con mignon qui reluit, libido éclatante de si ma tante en avait ce serait mon oncle, tordant net l'expression des gênes qui râlent dans les vits d'autres experts, mais félons ceux-ci, véritables casses-couilles du CAC 40 qui prédisaient un coïtus interruptus pour tous les investigateurs dans la bouche en cul de poule de la foule.

En conclusion, la première séance de masturbation du CAC 40 après l'érection de la gaule s'est terminée en apothéose de caquètement de quéquettes en branle pour le grand soir tous ensemble, tous ensemble, faisons une ronde autour du monde, tous derrière et toutes devant, prônons l'internationale de la prostate, proctologues de la lutte des classes qui se tâtent et prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Précisons encore qu'au Japon les poules aux yeux d'or débridées ont remonté l'indice des niquées d'un sacré coup de main de l'index lubrifié, aidé du poignet.

 

En marge de l'actualité, diverses informations informelles des nouveaux marginaux de l'ancienne majorité : Christine Boutin a lu un bouquin érotique à l'assemblée comme acte de contrition pour expier l'épieu qu'elle avait planté dans son fondement religieux. Elle a fait son coming-out, après s'être pacsé avec Marine La Peine-à-jouir, elle veut adopter Nadine Morano. En effet, depuis que Mme Morano a annoncé qu'elle était un homme plus noir qu'un arabe de Poitiers, Mme Boutin ne rêve plus que d'une tendresse partagée sur les bancs de l'assemblée, dont elles risquent de se faire expulser à cause d'un pet de travers mettant le feu aux poutres érigées attendant le second tour érectoral sous les ors de la raie publique, pour bouter comme des fous et brouter tout le gazon de l'hémicycle transformé en bois de Boulogne pour transformistes mûrs et voyeurs amateurs.

Résultats sportifs du week-end :

Le match de demi-finale de l'Euro de foute-boules s'est conclu par un heureux événement, joyeux foutoir ou chaque jouisseur à eu droit à un ballon de rouge, de blanc et de palsambleu à l'âme de Pierre de Coubertin, apôtre de la formule “l'important c'est de participer”. Précisons ici et là qu'il ne faut pas confondre le mot “participer” avec l'expression “partir pisser”, car pour ceux qui l'ignoraient, Pierre de Coubertin fut champion de turlutte sous les couvertures et les traversins, catégorie poids lourd, d'où l'importance de ce rappel sémiologique de semence sémiotique dispersée à tout vents dans tous les sens et pour tous les sens, mais en restant décents, y'a pas de raison.

C'est la fin de ce journal.

Après le bulletin Mets tes bas, passez une bonne soirée hérétique.

Bonsoir. La journée a été chaude de bas en haut et de gauche à droite de l'hexagone, comme vous le voyez sur la garce, cela promet encore de belles échappées du tour de poitrine de la France. Demain, ne sortez pas couvert, sécheresse vaginale attendue hélas sur toute la façade atlantique, seulement quelques gouttes-à-gouttes prévus parcimonieusement par-ci par-là pour satisfaire les grosses chaleurs en maudit nez-à-nez grâce à un fesse-à-fesse suivi d'un face-à-face antidépresseur des Açores qui essorent.

Après la butte traitant d'articles de mottes, notre émission de miction séminale spéciale politique avec Arlette Rabot et Patraque Pôvre Ta Trique. Ding Dingue Dongue, générique d'Eric sans gêne.

 

Arlette Rabot : Après le vote hystérique cet après-midi à l'assemblée nationaze, nous avons souhaité ouvrir largement le débat, de suivre pas-à-pas ses allées et venues sur les trottoirs de la nation, de dévoiler ses dessous et vous montrer qui sont dessus, et ceux qui sont parfois dans les antichambres des cabinets noirs maculés de hiéroglyphes sur les murs. En effet, par mesure de restriction budgétaires des ouatères, il n'y a plus de papier et il convient de tirer la chasse désormais, le gouvernement demande aux citoyens de s'en laver les mains à la pierre ponce comme disait Ponce Pilate qui aimait les systèmes pileux. Comme en 1789 “plus de corruption !” réclame le peuple, plus que des corps en éruption sans irruptions de boutons, à bas les prix qui lèvent, luttons contre l'inflation des flatulences, et c'est tant mieux ! En effet, “qui va à la chasse perd sa place” comme disait l'amateur de cons plissés et de princesses phantasmées Va et Rit Vicelard Destin, notre ancien Président qui aimait les avions renifleurs des dessous de sa mère. Toute une époque révolue, adulée pourtant par certains conservateurs nostalgiques et autres mateurs de cons qui s'tripotent, comme Bernard Deuxbras, fils de Michel DeBiais, géniteur de la constitution du Général de Gaule le bien nommé, à la grande joie de Tatie Yvonne, joie et bonheur de la bourgeoisie des jardins à la française et de ses boudoirs que l'on se trempait sans se mélanger avec le peuple.

Mais maintenant, c'est différent, “ce changement de mains tant attendu, c'est maintenant !” comme disait Madame de Maintenon, au si beaux nichons et au maintien parfait de sa chute de rein.

Maintenant que les députés siègent nus à l'assemblée, que les groupes politiques se sont formés autour de leurs dealers, tout aux long des évolutions des positions de chacun dans sa chacune, nous essayerons d'éclairer les lanternes des Girondins aimant les girondes, des pratiquants de la Montagne ça vous gagne sous les pagnes, promouvant les Sans Vichy-Fraises et encourageant le cœur du Sang Frais s'écoulant des règles constitufonctionnelles, cherchant la petite bête qui monte, levant hardiment le doigt et l'agitant s'il le faut, remuant la langue afin de prononcer des questions indiscrètes comme “comment la sentez vous la réforme des formes de ma raie ?

Et enfin, nous farfouillerons à tâtons dans l'ombre jusqu'à renverser la table pour montrer ce qu'il se passe en dessous ! Tout vous sera dévoilé sans fausse pudeur ! Sans couches et sans-culottes, à bas la calotte, je te décalotte sur le champs si je mens, langue de bois, fouet en fer, je vais en enfer ! Super ! Hm, excusez mon enthousiasme...

Revenons au centre de la question de ce soir qui n'a pas été encore défloré, le thème Gay et Râle retenu par la raide action a été à l'unanimité de ses membres : “Quel est le sens du courant du flot de mots et de fellations législatives à venir ?”.

Par souci d'égalité de tant de paroles pour ne rien dire, notre invitée principale est donc Rachida Dati au dentier amovible, comme chacun le sait et c'est tant mieux, c'est souhaitable sous les tables comme nous vous le promettions il y a quelques instants, voilà une qualité inébranlable de l'opposition qui a gardé quelques réflexes de langue de bois, toutefois, cela peut faire mal parfois. Nous essayerons de les faire sortir du bois, de pointer le doigt pour entrer dans le vif de ce sujet.

 

Nous aborderons donc les projets de lois envisagés par la nouvelle majorité, mais sans DSK, à savoir le projet de dépénalisation des canaux et canalisations de cannabis, la drogue dont il faut avaler la fumée.

Puis nous dévoilerons au grand public la proposition de loi de l'opposition effarouchée, demandant farouchement l'interdiction du port du string dans la rue du quai, ainsi que dans les administrations de la raie publique, avec l'argument développé par les tenants bourgeois de l'aboutissement de la constitution (évoqués précédemment) obligeant chacun et surtout chacune à ne pas exposer ses convictions sexuelles à tous les regards, “il y a des enfants qui regardent, merdre !” se sont-ils écriés z'en chœurs de vierges à la buvette de l'assemblée. Les féministes, quand à elles, dénoncent par avance comme d'habitude de trop courtes séances parlementaires, elles redoutent un abus de stigmatisation et réclame à corps et à grands cris le port de la circoncision obligatoire en voiture, associé à une double mesure d'alcootest détecteur d'inceste de citron.

Enfin une ultra minorité à la mine ratée réclame sans espoir de l'obtenir de ces zobs et minous parlementaristes pas tristes ne cachant plus rien des proportions relatives de leurs courants et autres clubs échangistes, ils réclament disais-je, voyez-vous ça !, l'interdiction pure et simple de l'adoption des chaussettes à coït à clous pour les couples hétérosexuels, rien que ça !

Donc ce soir, tant de thèmes à explorer du doigt et de l'œil, pour nos téléspectateurs.

Je vous laisse la parole, mon cher PPTT ( Patraque Pôvre Ta Trique, pour ceux qui ont la mémoire courte, à défaut d'autres choses).

Patraque Pôvre Ta Trique : Merci Arlette Rabot. Votre présentation de la dualité des courants de l'actualité vous honore, comme vous honorent nos invités généralement en fin d'émission, mais là on verra comment cela se passera ce soir car le courant est électrique sur le plateau, Madame Dati, vous m'entendez ?, vous ne faites pas que tourner sept fois la langue avant de parler, vous alors, hou, hou, hou ! Excusez mon enthousiasme à moi aussi, je disais donc avant cette irruption volontaire labiale du programme, que pour moi, comme disait un célèbre philosophe Français du 20ème siècle, “une seule question m'habite” et je reprends cette citation à mon propre compte, comme vous savez, et vous la ressert en ajoutant mon grain de sel : “Devant une telle multitude de sens de courant de flot de mots et de fellations législatives à venir, on peux se demander si à terme de cette grossesse nerveuse du parlement nouveau à goût de banane et de fruits rouges, ces tendances se videront-elles d'elles-mêmes de leur contenu dans les lavabos des cerveaux des chefs de cabinets ministériels ou se confirmeront-elles dans les burnes ?”.

 

Gilles LLORET

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