ATELIER LAGRAND SAMEDI 12 JANVIER 2013

ATELIER ECRITURE SAMEDI 12 JANVIER 2013 ( with O. POMMIER)

Thème :                        Le temps,  la trace laissée par le temps.

                        Que fait le temps sur les  individus, sur les images, sur les choses.

• O    LE CERCLE DU TEMPS QUI SE REFERME
• ۞   LE CARRE qui se referme également, mais avec des pointes…

                        A travers les objets, qu’est ce qui symbolise le temps ?

                        TEMPS FINI :     L’HUMAIN

                        TEMPS INFINI :  LE DIVIN

-  1  -

A/ - Ecrire cinq mots qui me traversent l’esprit, et sans particulièrement y réfléchir :

-  AMOUR  -  JOIE  -  PARDON  -  JOLIE  -  FAMILLE  -

Ecrire une phrase incluant ces cinq mots :

PARDON ma JOLIE, mais la JOIE est génétiquement inscrite dans notre future FAMILLE : C’est une déclaration d’AMOUR.

B/ - Cinq nouveaux mots passés par mon voisin de gauche, en faire une phrase :

Ses cinq mots : -  PREMIER  -  FEUILLE  -  MOTS  -  CINQ  -  SUR  -

1 - Les cinq premiers mots sont sur la feuille.

2 -« T’es dur de la FEUILLE, Je te dis les CINQ  MOTS de Cambronne :  M E R D E !! C’est SUR, tu es bien le PREMIER à qui j’ose l’exprimer… comme tu es sourd comme un pot !! … »

C/ - idem B :

Les cinq mots :  -  ORANGE  -  ICI  -  CIEL  -  MAISON  -  HIER  -

Orpierre, fief de la MAISON d’ORANGE.  CIEL ! suis-je bien ICI, maintenant ?

Ou étais-ce HIER et ailleurs ?

-         2  -

Des objets,  en rapport avec le temps sont exposés devant nous.

Choisir parmi les phrases de l’exercice 1, une phrase pour démarrer un texte et qui contient un début d’histoire.

Inclure au moins trois des objets exposés dans le texte crée.

A/ - Mon texte ( une lettre de déclaration d’amour ) avec les mots : amour – joie – pardon – jolie – feuille - , a été complété par Gilles, et sera transmis sur picpech par ses soins.  ( Objets choisis : cote du rhone Agapa – pyramide dorée – réveil doré - )

B/ - J’ai tiré au sort le texte d’Odile que j’ai complété en me servant de TOUS les objets présents sur la table !

Texte d’Odile :     La durée – mesure du temps – serait-elle une épave que porte la

                            marée                        Ou les battements de cils

                                     Au pays de l’enfance ?

     Tu marches nus pieds sur le sable de tes pensées, le poing doucement fermé sur l’enfant que tu as été. Comme si tu tenais un petit oiseau au creux de la main. L’autre, main libre, dessine dans le vent des arabesques.

     Tu souris à l’intérieur. Le coeur dans son nid.

Hier, vêtu de ta combinaison de plongée, de celle qui maintient une mince couche d’eau tiède, entre ta peau et le vêtement,

                        tu as fouillé à maintes reprises l’épave

                                           au fond de l’océan abyssal.

     Mémoire immergée d’avant toi – Fossile –

     Espace liquide de la vie d’avant l’enfance.

     Et ainsi visité le limon de tes plis.

     Aujourd’hui tes pas croisent les traces des tortues marines qui se traînent sur le sable et  tu vois l’épave flotter entre sac et ressac…

Suite du texte par Jean-Pierre :

Nage au plus profond de tes propres abysses, nage sans boire la tasse, autour des épaves de la vie, ruines recouvertes par les roseaux et les concrétions spiralées à la mesure du temps qui passe inexorablement.

Tout, à la fin, se recouvre de boue, puis finit en poussières, grains d’éternités qui tournent, et qui tournent sans cesse. Depuis longtemps le réveil doré s’est arrêté, la bouteille à la mer à sombré, le message s’est liquéfié.

Nous finirons sur la paille, tous ! Après être revenus à notre point de départ, le cercle du temps s’est refermé, comme pour ces tortues marines ou ces saumons, qui viennent épuisés,  se reproduire, pondre, puis mourir sur la plage ou la rivière de leur naissance !

La durée – mesure du temps – serait-elle une épave que porte la marée ? –

    Non, écoute ! … Je vois une lueur d’espoir. Le temps n’est peut- être pas un cercle qui se referme toujours sur lui-même  «  O  »  comme un serpent qui se mord la queue, et la trace du temps une décrépitude programmée.

    Le temps peut-être plutôt une sinusoïde dirigée vers l’infini et dont les amplitudes progressent en raison inverse du carré de ce que nous croyons être nos soucis !…

     Je pense ce que je veux, moi je préfère voir le verre à moitié plein et V I V R E dans l’espoir d’un futur toujours plus lumineux, toujours plus radieux, toujours plus heureux. Il faut et il suffit d’en avoir l’idée, de la formuler, puis de la mettre naturellement en action. Le bonheur, c’est simple, c’est un état naturel à (re)trouver en permanence. Et le principal ennemi du bonheur, c’est l’espérance, qui nous oblige à nous projeter sans arrêt vers un futur qui ne sera en fait, déterminé que par les idées et les actions que nous mettons en œuvre au présent, aujourd’hui et maintenant, là immédiatement, tout de suite !…….

 JEAN-PIERRE C A M U S  (bien content d'être le premier à éditer mon travail sur le blog. J'attend ma déclaration d'amour !! ... avec impatience.)